ETUDE DE PERCEPTION – RENDRE LES METIERS DU NUCLEAIRE PLUS ATTRACTIFS


Notre intervention

Lancée en mars 2021 à l’initiative d’une douzaine de partenaires (Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelles, Associations patronales, dont GIFEN, UFEUIMM, IEG, et Organisation syndicales de salariés des branches professionnelles des Industries Electriques et Gazières et de la Métallurgie, l’Etude pour le développement des emplois et des Compétences (EDEC) portée par l’OPCO2I, et confiée notamment à La Manane, a porté sur l’étude de l’attractivité des métiers et formations et de la mixité de la filière nucléaire. Signé en mars 2021 avec l’Etat, dans le cadre du Plan d’Investissement dans les compétences, cet accord s’inscrit dans une démarche d’anticipation, de soutien et développement de l’emploi et des compétences au cœur des territoires.

Contexte de l’étude

Le secteur nucléaire comme beaucoup de filières industrielles peine à recruter et à se féminiser. Avec un besoin de recrutement estimé à environ 22 500 emplois sur la période 2020-2023, les besoins en compétences restent une priorité malgré la crise sanitaire. Ainsi, la question de la mixité est au cœur de ses problématiques d’attractivité.

L’objectif de l’étude a donc porté sur l’axe 4 de l’EDEC : s’agissant de développer l’attractivité et la mixité de la filière : Identifier les perceptions du public sur les volets « image », « modalités de travail » et « perspectives professionnelles » ainsi que les leviers majeurs d’attractivité vis-à-vis des jeunes, du public féminin et des candidats potentiels vers les métiers en tension de la filière et au sein des territoires.

Volets d’étude mis en œuvre pour couvrir le périmètre

Pour répondre à ces différents besoins, La Manane a déployé différents volets d’étude :

  • L’élaboration d’un panorama des aspirations personnelles et professionnelles
  • L’analyse des formations et diplômes menant aux métiers du nucléaire
  • L’identification des facteurs et trajectoires de mobilité des actives et actifs
  • L’étude des besoins en information des jeunes, des prescripteurs et des actifs, sur les usages des réseaux sociaux et les moyens de recherche d’emploi prioritaires
  • La cartographie des actions d’attractivité de la filière à partir d’un corpus de 269 actions de promotion de la filière
  • Le benchmark d’actions de promotion à partir d’une sélection de 22 actions inspirantes en France et à l’international selon leurs données d’audience comparées
  • L’étude de la perception des métiers de la filière à partir d’une analyse Social Listening
  • 45 entretiens individuels et de groupe à l’échelle nationale et régionale
  • 2 enquêtes en ligne auprès de 1645 salariés et 366 alternants

Valeur ajoutée de notre intervention

A l’issue d’un groupe de travail intégrant les différentes parties prenantes, 3 enjeux clé assortis de recommandations ont été identifiés et concrétisés sous forme de fiches action opérationnelles  :

  • Optimiser et structurer les actions de la filière : nous avons recommandé une normalisation des actions de promotion. Ainsi qu’une évaluation systématique de leur performance à partir d’un référentiel partagé.
  • Optimiser l’attractivité des métiers et formations : les recommandations se sont orientées sur la mise en œuvre de bonnes pratiques permettant d’optimiser l’audience des actions : déployer une stratégie de marques; optimiser les pratiques de publication des vidéos; développer l’engagement des internautes.
  • Optimiser les stratégies de fidélisation : l’étude a mis en relief l’importance d’envisager la fidélisation à 360° à travers notamment les enjeux de mixité et de qualité de vie au travail. Des leviers d’attractivité à la fois pour les salariés de la branche et pour les publics extérieurs.

A l’issue de ces travaux, un Plan d’action sur 36 mois a été produit, intégrant 17 fiches actions détaillées.

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